Caroline, brillante entrepreneuse de 45 ans,
gère une entreprise dans le secteur industriel.
Elle mène sa barque coûte que coûte malgré la vague
d’échéances financières qui déferle chaque mois sur sa trésorerie.
Son point d’orgue : assurer le paiement des salaires de ses 10 employés.
C’est pour elle une valeur essentielle.
Caroline est dotée d’une forte personnalité
et éprouve de grandes difficultés à déléguer.
Elle préfère faire les choses elle-même.
Elle est convaincue qu’au moins, elles seront bien faites.
Sauf qu’il n’y a que 24h dans une journée.
A la fois au four et au moulin, elle travaille sans relâche.
Elle ne prête aucune attention aux signaux que son corps lui envoie :
ce corps qui se voûte, qui souffre de migraines répétées,
qui endure un stress permanent.
Petit à petit, ces problèmes physiques s’enracinent
et l’empêchent progressivement de bouger avec son aisance habituelle.
Quelques mois plus tard, elle se déplace à l’aide d’une canne.
En vers et contre tout,
Caroline continue à se focaliser sur son seul et unique objectif :
payer ses factures,
continuer à satisfaire ses clients
et assurer ses obligations de manager.
Les semaines passent.
La douleur est bien ancrée,
les cachets tentant de l’inhiber.
Elle se retrouvera par moment à devoir se déplacer en chaise roulante.
Elle n’écoute pas son corps, elle est dans le déni le plus total !
Son mari lui annonce qu'il souhaite une séparation.
Elle n'est plus là, ils se sont éloignés depuis si longtemps.
Petit à petit, Caroline arrive à un point de non-retour.
Elle craque, non, elle « crash ».
Elle n’est plus personne.
Elle n’arrive plus à se mettre une étiquette.
Elle est détruite.
Elle dit du burn-out que c’est un tsunami qui a tout dévasté sur son passage.
Et vous, , le burnout, vous connaissez?
De près?
De loin?
En vivant cela,
Caroline a perdu une grande partie de son énergie vitale
ainsi qu'une partie de son âme.
Elle a pu se reconstruire en traitant la cause initiale.